« Et que vas tu faire à Berlin ? »
A cette question, somme toute censée, concernant ma décision d’émigrer dans la capitale allemande, je répondais, un sourire ironique aux lèvres.
« Ma foi, vivre, je crois. C’est déjà bien. »
J’ignorais à l’époque à quel point cette réponse recouvrait une réalité toute berlinoise, difficile à apprécier du point de vue parisien